Secteurs d’intervention

La Super ESCO opère dans plusieurs secteurs essentiels pour le développement de l’efficacité énergétique au Maroc. Elle donne la priorité à des secteurs stratégiques, dont la plupart sont énergivores, et qui s’inscrivent dans la logique d’exemplarité de l’Etat en termes d’efficacité énergétique. En opérant dans le bâtiment public, l’éclairage public, l’industrie ou encore le transport, la SIE contribue à la réduction des dépenses publiques et à l’atteinte des objectifs stratégiques nationaux. La SIE intervient aussi auprès des PME et ESCO en les accompagnant dans la mise en œuvre de leurs projets, ce qui lui permet de jouer pleinement son rôle d’incubateur de nouvelles compétences pour promouvoir le marché de l’efficacité énergétique au Maroc.

Considérant la volonté d’exemplarité de l’Etat, ainsi que l’envergure du patrimoine immobilier de l’administration et des collectivités, et les marges de progrès de performance énergétique existant, ce secteur est une priorité pour la SIE. Les projets bénéficieront à la Nation par la diminution de la consommation énergétique, mais aussi aux agents et aux usagers des administrations concernées, par la rénovation et la modernisation de l’environnement de travail ou de délivrance des services publics. Ces actions ont également une importante visibilité, contribuant aussi à la sensibilisation des citoyens aux enjeux de la sobriété énergétique.
Le secteur du bâtiment est consommateur, et représente une part notoire de la consommation d’énergie finale du pays et enregistrent une forte croissance de la consommation énergétique annuelle (+6,4% par an). Aussi, la consommation d’énergie pèse fortement sur le budget des administrations.

Quels atouts ?

Les atouts sont multiples :
  • Des directives royales en faveur de la promotion de l’exemplarité de l’Etat en matière d’efficacité énergétique, notamment pour les bâtiments des administrations publiques ;
  • Un profil énergétique cyclique et récurrent en termes de problèmes et de solutions ;
  • Une économie d’énergie du fait de la rationalisation de la consommation énergétique et de l’installation de solutions à base d’équipements performants ;
  • Optimisation des budgets de fonctionnement ;
  • Une substitution du kWh conventionnelle grâce à l’utilisation des énergies renouvelables qui auto-consomment pendant les heures de fonctionnement des bâtiments publics ;
  • L’encouragement à développer de nouvelles solutions techniques et énergétiques, permettant la création de nouveaux métiers.

Quels modes d’intervention ?

  • Une mise à niveau énergétique dans les bâtiments existants et une offre de services personnalisée qui comprend :
  • Un pré-audit énergétique ;
    • Une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) ou une Maîtrise d’Ouvrage Déléguée (MOD) ou le mode ESCO (semblable au mode MOD, mais avec apport des financements nécessaires à la réalisation des projets et engagement de résultat).

 

Quelles actions ?

Elles sont ciblées en fonction des besoins :
  • Une mise à niveau énergétique des bâtiments ;
  • Des systèmes d’autoproduction d’énergie lorsque nécessaire ;
  • Des équipements performants et économes pour la réduction consommation énergétique ;
  • La mesure et la vérification de la performance ;
  • Des mécanismes de financements et de réalisations innovants.

 

Avec qui ?

Les partenaires potentiels de la SIE sont nombreux à l’échelle nationale :
  • Etablissements publics ;
  • Administrations ;
  • Entreprises publiques ;
  • Régions ;
  • Collectivités territoriales ;
  • Entreprises privées.

 

Quel financement ?

La solution de financement des projets peut avoir différentes sources :
  • Par le client partenaire lui-même, fonds propres ou prêt ;
  • Par une ESCO, dans le cadre d’un contrat de performance énergétique ;
  • Prochainement, par la SIE à travers des solutions adaptées.
Ce segment s’inscrit dans la continuité des bâtiments publics, considérant la volonté d’exemplarité de l’Etat et, plus largement, de l’action publique, et du fait que l’éclairage public représente un des tous premiers postes de dépenses des collectivités. La modernisation des systèmes d’éclairage publique apportera, au-delà des économies énergétiques et budgétaires, une meilleure visibilité dans l’espace public et donc une sécurité et une qualité de vie accrues.
L’éclairage public est un gisement important d’économie d’énergie. Il fait partie des premiers postes de dépenses des collectivités locales avec des factures et des coûts de maintenance très élevées. De plus, les besoins communaux en éclairage public sont en constante augmentation. La Super ESCO intervient alors auprès des communes, municipalités et des régions en leur proposant des solutions techniques juridiques et financières leur permettant d’optimiser leur consommation énergétique et d’améliorer le service rendu au citoyen.

Quels atouts ?

Les avantages de cette approche sont nombreux :
  • Une économie d’énergie sur l’éclairage public grâce à l’utilisation de systèmes et d’équipements économes ;
  • Une réduction qui peut atteindre près de 40% de la facture énergétique des villes ;
  • Les économies d’énergie et d’exploitation réalisées peuvent être réinvesties dans la maintenance et l’extension du parc d’éclairage de la ville, afin de renforcer la sécurité, la qualité de vie des citoyens et faciliter la vie sociale : des espaces publics bien éclairés (rues, places, parcs…) ;
  • Une contribution pour les villes du Royaume à s’aligner aux normes internationales, notamment en matière d’éclairement et de contrôle de la pollution lumineuse.

Quels modes d’intervention ?

Des actions pour la mise à niveau énergétique des parcs d’éclairage public :
  • Gérer de façon effective le parc d’éclairage public avec possibilités d’extensions ;
  • Racheter la vétusté et éliminer les points noirs dans le cadre d’un contrat de service énergétique rémunéré sur les économies d’énergie ;
  • Mettre à niveau et rénover l’éclairage existant en assurant un taux de disponibilité et une qualité de lumière adéquate à chaque typologie de quartiers et de voies ;
  • Améliorer la performance et le niveau d’éclairage de la ville ;
  • Utiliser les nouvelles technologies (système d'information géographique, système de télégestion, sources d’éclairages performants, …) ;
  • Développer et assurer la maintenance du réseau d’éclairage public ;
  • Réaliser de la maintenance préventive et corrective.
Une personnalisation de ses offres de service :
  • Un pré-audit énergétique ;
  • Une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) ;
  • Une Maîtrise d’Ouvrage Déléguée (MOD) ;
  • Un mode ESCO (Identique au mode MOD mais avec apport de financements nécessaires à la réalisation des investissements).

Avec qui ?

Les partenaires potentiels de la SIE pour l’éclairage public sont :
  • Les collectivités locales (communes urbaines et rurales) ;
  • Les groupements de communes ;
  • Le ministère de l’intérieur.

Selon quel financement ?

Une approche souple privilégiant un financement adapté :
  • Par le client lui-même, à partir de ses fonds propres ou d’un financement octroyé par un prêteur ;
  • Par une ESCO, dans le cadre d’un contrat de performance énergétique ;
  • Dans le cadre de dons ou de contrats programmes ;
  • Par une SPV.
La consommation énergétique du Royaume est portée à 38% par ces secteurs, qui ont par ailleurs des impacts visibles sur la qualité de vie des citoyens (pollution de l’air, pollution sonore, vétusté de certains équipements, etc.). Ce secteur est d’ailleurs en proie à des forces de changement qui s’intensifient : innovations technologiques, électrification, attentes plus fortes des usagers envers les transports en commun. C’est ainsi pour accompagner ces mutations et ces enjeux que la SIE se positionne sur ce secteur.
Le secteur des transports au Maroc est lui aussi très énergivore. En 2014, il représentait 38% de la consommation d’énergie du Pays. Adoptée en 2017 dans la stratégie nationale du développement durable, la mobilité durable est intégrée aujourd’hui comme un principe de l’exemplarité de l’Etat.
D’autre part, les transports propres sont actuellement privilégiés pour réduire d’un côté la dépendance aux produits pétroliers qui demeurent fortement polluants, et de l’autre pour contribuer à baisser les émissions de gaz à effet serre qui accélèrent le réchauffement climatique.
Dans ce sens, la SIE avait entrepris une initiative en faveur de la mobilité durable, notamment dans les transports en commun grâce au projet de bus électriques mis en place dans la Ville de Marrakech lors de la Conférence des Parties de 2016.
La SIE met l’accent sur la mobilité durable en offrant des solutions d’efficacité énergétique et en créant un nouveau modèle de service pour le transport durable et propre à destination des collectivités locales, mais également aux administrations publiques en leur fournissant des solutions concrètes pour utiliser des véhicules propres. En parallèle, la SIE contribue au développement d’un écosystème autour de plusieurs acteurs (constructeurs, acteurs de recharge, …) et participe à l’utilisation du levier réglementaire permettant de favoriser le développement du marché des véhicules et des infrastructures publiques de recharge associées.
La consommation énergétique de ce secteur a des conséquences importantes sur la compétitivité économique et carbone de la capacité de production du Royaume ainsi que de son bilan carbone. Par conséquent la transformation de ce secteur et l’accroissement de son efficacité énergétique représentent des enjeux importants tant pour l’économie nationale que pour les entreprises elles-mêmes. C’est ainsi la vocation de la SIE de contribuer à l’émergence d’un écosystème puissant capable d’accompagner la transformation du secteur industriel.
Le secteur industriel consomme environ 21% de l’énergie primaire, ce qui représente un double enjeu : celui de réduire les dépenses en énergies pour les industriels et en même temps leur permettre de produire en polluant moins.
L’efficacité énergétique dans l’industrie est un défi pour la SIE. Son objectif est de mettre à la disposition des entreprises différentes mesures d’énergies renouvelables et de performance énergétique qui visent à diminuer les coûts de productions, et à termes d’améliorer la compétitivité des entreprises marocaines.
Le renforcement de l’efficacité énergétique dans le secteur de l’industrie se traduit par la réalisation de projets concrets adaptés à chaque type d’industrie, et aussi par l’accompagnement des zones industrielles à proposer des utilités et des énergies propres à des coûts moindres par rapport aux prix des énergies conventionnelles